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Massacre et incendie de Soakpé 117 personnes égorgées, 2 villages incendiés Soir Info - 2/27/2003 - Le bilan partiel des atrocités et autres exactions sommaires commises sur des civils dans la sous-préfecture de Facobly est alarmant. Plus de 117 personnes, en majorité des femmes et des vieillards, ont été égorgées entre le 20 janvier et le 10 février 2003 par les éléments du MJP et du MPIGO. En outre, 2 villages ont été incendiés quand plusieurs autres sont pillés et les animaux domestiques (moutons, cabris et poulets) emportés par les hommes de Doh Félix. A Soakpé et Soumayé, les populations ont été non seulement chassées des villages mais la plupart des vieillards qui ne pouvaient courir ainsi que les enfants, ont été simplement égorgés par les rebelles surexcités du MJP et du MPIGO. Ces deux villages ont été incendiés par les rebelles qui leur reprochaient leur appartenance au FPI. Le carnage était à son comble. A ce jour, on dénombre une trentaine de vieillards et d'enfants égorgés sans compter ceux qui sont morts dans les broussailles fuyant les atrocités. A Keitenably vers Kouibly, des fils du village, enrôlés ont servi de guide aux rebelles qui ont égorgé 08 personnes. A Tienny-Siably et Béoué, les rebelles qui ont une seule méthode à savoir égorger, ont mis la main sur une quarantaine de vieillards, femmes et enfants qui ne peuvent fuir les atrocités. Au total ce sont 117 personnes, selon le rapport des originaires de Soakpé, qui ont été égorgées par les rebelles du MJP et du MPIGO. "Ils ont endeuillé la région notamment les villes de Facobly, Kouibly et Bangolo. La plupart des jeunes que les rebelles ont enrôlé sont ceux-là même qui sillonnent les villages pour terroriser les civils. Le bilan partiel de 117 personnes égorgées avec en prime la destruction de Soakpé et Soumayé en est la parfaite illustration", a indiqué le porte-parole des populations meurtri aujourd'hui après les atrocités commises sur ses parents. Pour les populations, il est temps que la communauté internationale, les organisations des droits de l'Homme et l'ONU viennent enquêter sur le terrain, notamment à la mairie de Duékoué et Guiglo pour voir les barbaries des rebelles.

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