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1. LES GRANDS TRAITS DE L'ORGANISATION SOCIALE TRADITIONNELLE
L'organisation sociale guéré traditionnelle présente une structure pyramidale et polysegmentaire.
Elle comprend des unités à la fois territoriales et familiales, constituant des groupes K emboîtés », plus ou
moins constitués et d'étendue variable. La descendance est patrilinéaire et la résidence patri- et virilocale.
Nous distinguerons d'une part les unités territoriales : confédération guerrière, groupement de
guerre ou d'alliance, fédération d'alliance et village ; d'autre part les unités familiales : patriclan, patrilignage
majeur, patrilignage mineur, segment de lignage, famille conjugale polygynique ou monogamique
et famille matricentrique.
Mais le schéma d'organisation de la société guéré n'est pas uniforme. Cela veut dire que l'on ne
rencontre pas forcément toutes les unités sous la même forme d'un bout à l'autre du pays. Le modèle
théorique est le suivant : une confédération guerrière comprend plusieurs groupements de guerre, un
groupement de guerre plusieurs fédérations d'alliance, une fédération d'alliance plusieuts patriclans, etc.
Mais dans certains cas, c'est le groupement de guerre, ou la fédération d'alliance, ou même le patriclan,
qui peut constituer l'unité supérieure. Quelquefois aussi il arrive qu'un échelon soit sauté dans cette
structure pyramidale. Dans la mesure du possible, et chaque fois que nous aurons les éléments pour le
faire, nous préciserons par la suite, dans l'étude détaillée de la mise en place du peuplement, à quelle unités
nous avons affaire.
A. Les unités territoriales
Nous entendons par unités territoriales des groupements sociaux qui se définissent plus sur la base
d'une occupation géographique de l'espace que d'une structure de descendance. Ces unités, à l'exception
du village, sont invariablement désignées par le terme de bloa (qui vient de blo, « terre )I), que nos informateurs
traduisent par (( patrie 1) et l'administration par « tribu ».
1. LA CONFÉDÉRATION GUERRIÈRE
Le groupement social le plus vaste qu"i1 nous ait été possible de déceler dans la société guéré
traditionnelle est la confédération guerrière ou bloa-dru (dru = tête, au sens de ensemble). La confédéLA
MISE EN PLACE DES POPULATIONS GUÉRÉ ET WbBÉ (1,' PARTIE) 11
ration (1) guerrière est issue de l'alliance soit de plusieurs groupements de guerre, soit de plusieurs fédérations
d'alliance. Elle se définit par l'existence d'un territoire (Hoa) parfaitement délimité, à l'intérieur
duquel l'individu circule librement (liberté étant ici synonyme de sécurité). Le bloa-dru, en tant qu'unité
sociale, n'a pas vraiment un caractère structuré. En temps de paix, les groupements de guerre ou les fédérations
d'alliance qui constituent la confédération, conservent une autonomie totale. Ce n'est qu'à l'occasion
d'un conflit avec l'extérieur que le bloa-dru se manifeste réellement en tant qu'unité.
La confédération guerrière est théoriquement dirigée par un bio-kla (littéralement (( grand chef n).
Le bio est avant tout un chef militaire, la raison d'être du bloa-dru étant la défense du territoire et la protection
des individus qui le composent. Ne peut d'ailleurs être bio que le guerrier (too-ul% : too = guerre ;
mïi = lutteur) qui est reconnu par l'ensemble des sujets du bloa-dru comme le plus grand. Mais le bio est
également un chef civil : en temps de paix son autorité continue à s'étendre largement à l'ensemble du
bloa-dru? en matière de règlement de conflits notamment. En pays wobé, le bio-kla rendait la justice, au
niveau de la confédération guerrière, une fois par semaine. La séance se tenait le jour du marché (tous les
sept jours), soit au chef-lieu du groupement dont était issu le bio, soit dans le village le plus ancien de la
confédération. Le bio-kla pouvait intervenir également pour doter les jeunes gens dont les familles n'étaient
pas en mesure de faire face à leurs obligations matrimoniales. Tout en s'auréolant ainsi d'une renommée
de générosité, il se créait des clients et, partant, renforçait sa puissance.
En pays wobé, le chef de la confédération guerrière portait le nom de too-bo, K père de la guerre ».
C'est par ce terme que l'on continue encore actuellement à désigner le chef de canton.
Quand un conllit grave éclatait entre deux groupements appartenant à des bloa-dru différents,
l'ensemble de la confédération intervenait. Chaque groupement de guerre ou chaque fédération d'alliance
fournissait ses guerriers, too-ooi, qui constituaient, sous l'égide du bio, la force d'intervention du bloa-dru.
Les populations du pays wobé se répartissaient en trois grandes confédérations guerrières : Gbéon,
Zoho et Baon ; le pays guéré en comportait quatre : Zibiao, Zagna, Zagné et Zerabaon.
2. LE GROUPEMENT DE GUERRE
Le groupement de guerre, bloa, est une subdivision de la confédération guerrière. bloa-dru, et
reproduit fidèlement la structure de cette dernière. Une confédération guerrière comprend en moyenne
cinq à six groupements de guerre. Le bloa a également à sa tête un bio, appelé bio-z5 ou « petit bio )),par
opposition au bio-kla.
Mais le groupement de guerre peut constituer également une entité indépendante, c'est-à-dire ne
faire partie d'aucune confédération guerrière. C'est le cas des bloa Zaha, Boo, Nidrou, Behoua, Welao,
Gbao et Daho-Doo. Leur structure est alors la même que celle des confédérations guerrières (le groupement
de guerre étant remplacé par la fédération d'alliance), et le terme utilisé pour désigner le groupement
est indifféremment bloa ou bloa-dru. Le chef porte le nom de bio-kla ou bio, et les guerriers de too-v&,
sauf pour les groupements de guerre de la région de Toulépleu où le chef est appelé bloa-dioi (propriétaire
du bloa) ou digo-kla (le grand vieux) et les guerriers bio (à l'exclusion de toute signification « civile )) du
terme). Cette différenciation terminologique n'est d'ailleurs que formelle, dans la mesure où il n'existe
aucun clivage entre pouvoir civil et pouvoir militaire, celui-là n'étant que l'émanation de celui-ci.
A l'intérieur d'une même confédération deux groupements de guerre peuvent très bien entrer en
conflit. Le bio-kla intervient alors à la fois comme médiateur et comme arbitre. Quand le bloa constitue
(1) Confédération, parce que chaque groupement qui en faisait partie conservait son autonomie interne.
12 Alfred SCHWARTZ
une entité indépendante il agit chaque fois que les intérêts d'un de ses membres sont menacés par un groupement
extérieur. Le bio est alors saisi soit par le chef d'une fédération de patriclans, soit par le chef d'un
patriclan isolé.
Le hloa peut ne pas toujours constituer un groupement de guerre, mais simplement former ~11
groupement d'alliance. Mais cette distinction n'est que formelle, le groupement d'alliance se définissant
comme un groupement de guerre en puissance, tout n'étant qu'une question de circonstances.
3. LA FÉDÉRATION D'ALLIANCE
La fédération d'alliance. également désignée par le terme de bloa, est une unité interne au groupement
de guerre ou d'alliance. Elle est issue généralement de l'alliance conclue entre deux ou plusieurs
patriclans. Dans une organisation sociale de type dualiste, comme celle des Guéré, la fédération d'alliance,
sous la forme du groupe de deux clans ou lignages K marchant ensemble », est pratiquement partout présente.
Quand deux clans ont décidé de K marcher ensemble » le plus faible reconnaît toujours tacitement
l'autorité du plus fort. Mais les rapports de force n'étant pas immuables, le commandement passe alternativement
de l'un à l'autre.
La fédération d'alliance peut, le cas échéant, se transformer en groupement de guerre. Ceci a des
chances de se produire quand les clans alliés sont démographiquement suffisamment étoffés pour se sentir
capables de faire face seuls à leur destin ; ou encore quand les conditions écologiques sont telles que le
groupe de clans se trouve particulièrement isolé par rapport à ses voisins : ce fut le cas des Fléo-Niaho
par exemple. Le chef du clan leader porte alors le nom de bio également ou de bloa-dioi.
Quant à la structure interne de la fédération d'alliance elle est celle des clans qui la composent.
4. LE VILLAGE
Dans la société traditionnelle. le village (trio) n'a jamais réellement existé en tant que groupement
organique. D'une façon générale il s'est toujours confondu avec la communauté clanique qui le constitue.
Dans la terminologie elle-même l'accent est mis davantage sur l'aspect familial et lignager que sur le
caractère géographique et territorial de l'unité de résidence : le village porte le nom du chef de lignage
suivi de bli = chez (exemple : Ziombli : chez Zion). Village et lignage se confondent et l'on peut parler
de village-Cqnage. C'est ce qui explique l'extraordinaire foisonnement de (( villages » (qui ne sont souvent
que des campements de quelques cases) et les difficultés énormes auxquelles se heurtèrent, tout d'abord
l'administration coloniale, ensuite les autorités ivoiriennes, dans leurs tentatives de regroupement des
populations et de création d'entités villageoises K viables ».
Même quand il arrive que deux ou plusieurs communautés partagent le même espace géographique,
la structure du village reste celle des lignages qui le com.posent. Les groupements coexistent mais ne s'interpénètrent
jamais.
Un exemple concret nous permettra de mieux comprendre comment ces différentes unités s'emboîtent
les unes dans les autres (fig. 2). Prenons la confédération guerrière des Zagné. Elle comprend cinq
groupements de guerre et d'alliance : Sebahon, Tkènien, Vahon-Djimah.on, Gbowon, Dehobon. Suivant
le cas le groupement de guerre se divise en fédérations d'alliance, ou directement en patriclans. La fédéLA
MISE EN PLACE DES POPULATIONS GUÉRÉ ET WOBÉ (1" PARTIE) 13
ration d'alliance est généralement constituée de deux patriclans, quelquefois de plusieurs (quatre pour
les Vahon). A titre indicatif nous donnons sur ce schéma également le nombre d'unités exogamiques
(que nous avons essayé de déterminer chaque fois que cela fut possible) pour chaque groupement, et le
nombre de villages qui leur sert actuellement de cadre territorial. Cela nous permet d'avoir une idée des
possibilités d'échanges matrimoniaux à l'intérieur, d'une part des bloa, d'autre part de l'ensemble du
bloa-dix
B. Les unités familiales
1. LE TKE(PATRICLAN ou PATRILJGNAGE MAJEUR)
Le tks (ou tks-dru : littéralement la tête du tke) est constitué par l'ensemble des individus appartenant
en ligne agn.atique à un même groupe de descendance par référence à un ancêtre connu (patrilignage
majeur) ou mythique (clan). Le tks s'identifie par un nom clanique. Il est excessivemem rare qu'a travers
les vicissitudes des luttes tribales et de l'occupation coloniale un tks soit parvenu à conserver jusqu'à nos
e jours son intégrité physique. Aussi les individus appartenant au meme clan se retrouvent-ils très souvent
éparpillés dans une série de villages à travers le bloa (ceci est particulièrement valable pour la région de
Toulépleu).
Le tke constituait autrefois l'unité organique de la société guéré. Le chef du tke, appelé ks-mï (le
conseiller) en pays wobé, bio entre Sassandra et Cavally, q6-kla (l'homme vieux) dans la région de Toulépleu,
véritable patriarche, organise la vie du clan, dispose des biens collectifs (troupeau, pêcheries du clan),
tranche les litiges, joue un rôle prépondérant dans la régulation des alliances matrimoniales. C'est au
niveau du tks également que s'agence la vie rituelle et religieuse.
Si le tke continue à servir la plupart du temps de cadre exogamique rigoureux dans la région de
Toulépleu, il en est différemment chez les Guéré de l'Est et les Wobé. Chez ces derniers, pour des raisons
à la fois démographiques (effectifs de plus en plus nombreux) et sociologiques (nécessité de multiplier les
unités exogamiques pour ne pas K bloquer 1) les échanges matrimoniaux), le tks a dû éclater assez tôt, et
transférer ses fonctions au uunu ou gnu. C'est en effet cette dernière entité qui, du Cavally au Sassandra,
constitue généralement le cadre exogamique de référence.
2. LE UUNU ou GNU (PATRILIGNAGE MINE~R)
Le terme ZMPZOUL L gml revêt une signification différente suivant que nous avons affaire aux Guéré
de Toulépleu ou aux autres.
a. Le uunu (Guéré de Tozdépleu) : le uzuzu est le résultat de la fragmentation et de la dispersion
géographique du tks. Il désigne, au niveau d'un même village, l'ensemble des individus appartenant au
même patrilignage. Le terme ZIUHU recouvre une réalité plus géographique (au sens de communauté de
résidence) que familiale.
6. Le glzu (autres Gu&é et Wobé) : le gnu désigne, au sein du meme tke, les membres de lignées
différentes. Le gnu forme donc ici un véritable groupement de descendance. Il peut très bien, par conséquent,
se trouver plusieurs glzu d'un même tk& dans un village. Comme nous l'avons déjà signalé ci-dessus,
le gnu a très fi-équemment pris la relève du tks comme cadre exogamique. Alors que chez les Guéré de
l'Est le mariage entre gnzr est absolument normal, il n'est encore que tout à fait exceptionnel chez les Guéré
14 Alfred SCHWARTZ
de Toulépleu (ainsi, sur 23 tkc Nidrou d'origine, 22 sont encore parfaitement exogames, un seul, le clan
Séouandi, aux effectifs particulièrement importants, s'est fragmenté récemment en quatre unités exogamiques).
3. LE GBOW6OUMEI(SEGMENTDELIGNAGE)
Le ghow6 (Toulépleu) ou mËi (autres Guéré et Wobé) est le résultat d'une segmentation lignagère
qui s'opère à un niveau généalogique donné et différencie généralement une branche aînée d'une branche
cadette. La même segmentation peut également différencier les enfants d'un même père mais de mères
différentes (gbow6) ou les descendants de grands-pères différents (mEi). Le termegbow6(littéralement «porte
de la maison M) recouvre une réalité exclusivement familiale, tandis que le terme mÊi (littéralement (( la
cour n) définit une entité à la fois spatiale (le cadre de l'habitat) et familiale (descendants d'un même
grand-père). Alors que le gbow6 englobe les frères à la fois réels et classificatoires, par référence à un même
père ou un même grand-père, les Guéré de l'Est ont un terme différent pour désigner le groupe des siblings
mâles : gbtrz0 (littéralement (( sous la même case x). Le gbuz6 constitue donc une subdivision du mEi.
4. LE GBO ou GBII (FAMILLE RESTRJXNTE ou POLYGYNIQUE)
Le gbo (Toulépleu), littéralement (( la maison », ou gbii (autres Guéré), littéralement (( la maisonnée
» (au sens de contenu de la maison), constitue l'unité familiale organique de la société guéré. Les deux
termes recouvrent en gros la même réalité et désignent le groupe formé par le mari, sa (ou ses) femme (s)
et leurs enfants (famille restreinte ou polygynique). A ce groupe peuvent éventuellement se rattacher,
pour le gbo, les siblings mâles cadets et célibataires du chef de ménage. Le gbo ou gbii définit le cadre de
la véritable unité de production et de consommation.
5. LA FAMILLEMATRICENTRIQUE
Le groupe formé par la mère et ses enfants est partout désigné par un vocable composé du nom
de la mère suivi de la désinence di, K ventre D, par extension « enfants ». Exemple : Gléhinon-di : les
enfants de Gléhinon. La famille matricentrique se matérialise concrètement par la case, qui abrite la mère
et ses enfants, tant qu'ils sont en bas âge.
Le schéma que nous venons de décrire est celui que nous avons rencontré le plus souvent et qui,
à quelques détails près, nous paraît partout valable. Il convient néanmoins de faire mention des variantes
suivantes :
- en pays Zérabaon (en gros entre Nzo et Cavally) le tks-dru (littéralement (( tête du clan n) se
subdivise en tk&-irie (littéralement « I'oeil du clan B). Puis nous retrouvons les unités normales, mais toujours
suivies du qualificatif irie : gnu-irie, mEi-irie ;
- dans le groupement Néao (Zérabaon également) le uzuzu se subdivise en gbow5, le gbow6 en mËi
et le mËi en gbii ;
- nous avons relevé en pays wobé un groupe de descendance utérine, le kpo-due (littéralement
« une fraction D), rassemblant autour de l'aîné les descendants d'une même aïeule. Ce groupe aurait un
rôle essentiellement économique : défrichement et préparation du champ de riz de l'aïeule ou de n'importe
quelle K mère » du kpo-due.
Groupements
de guerre
et d'alliance Ibloal
Fédérations 1 Gbohouokon Guirakon
2 Gnao - Mehon
3 Pouekon-Gouléakon
Bahon-Kpahon
Sroé-Béhikon
Patrlclans
ltk&)
1 Gbohouokon 1 Bahon I Sehou 1 Djmahon
2 Guirakon 2 Kpahon 2 Ziaon 2 Saho
3 Gnao 3 Sroé 3 Vezaha
4 Mehon 4 Béhikon 4 Gao
5 Pouékon
6 Gouléakon
Confédération guerrière ibloa-dru)
ZAGNE
I
Nombre
d'unités
exogamiques
6 15 6 16 13
Nombre
de villages
actuels
3 4 2 5 8
FIG. 2. - - Exemple de structure pyramidale de l'organisation sociale guéré. - La confédération guerrière Zagné.
1 Dibeokon 1 Gbeo 1 Debohon
2 Ziakon 2 Djokon
3 Vléhè 3 Gahiakon
4 Gulrou
bloa-dru
ou confédération guerriére
I
bloa
ou groupement de guerre et d'alliance
I
bloa
ou fédération d'alliance
1
I
UIO
ou village
I
tk&
clan ou patrilignage majeur
Gu&é de l'Ouest
7
uunu mu
ou patrilignage mineur ou patrilignage mineur
I I
I
I I
gbow6 mËi
ou segment de I@mage ou segment de lignage
I
I
gbuzo
ou groupe des siblings males
Famille restreinte ou polvgynique
FIG. 3. - Structure pyramidale et polysegmentaire de l'organisation sociale guéré. - Schéma théorique.
16 Alfred SCHWPIRTZ
L'extrême complexité de la structure familiale guéré vient du fait que les groupes sont plus fonctionnels
qu'institutionnels, plus vécus que pensés. En effet, l'organisation de la vie en société ne se fait
jamais selon un schéma unique, mais reflète les conditions spécifiques dans lesquelles s'est développée
la communauté : un clan qui aura comnr un essor démographique particulièrement important aura tendance
à une plus grande fragmentation que le groupement qui végète ; il en est de même de la société qui,
vivant disséminée dans la forêt et loin de tous voisins est obligée, pour ne pas (( bloquer 1) l'échange matrimonial,
de réduire le cadre exogamique au minimum, et partant. de se fragmenter au maximum, etc.
L'organisation sociale et familiale guéré ne peut donc être saisie valablement si l'on ne tient pas compte
des conditions historiques, démographiques et écologiques particulières dans lesquelles s'est développé
chaque groupement.
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