jeudi 10 octobre 2002, 16h23 A la faveur d'une accalmie entre les rebelles
et les forces gouvernementales ivoiriennes,
les civils fuient Bouaké, une ville toujours aux mains
des insurgés du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI). /Photo prise
le 10 octobre 2002 /Ruben Sprich REUTERS
Le retour de la théorie nazi de
l'espace vital
"Le Sahel desséché et surpeuplé ne peut pas s'en sortir sans une respiration
migratoire vers le sud. Aux Etats de l'organiser pacifiquement et intelligemment
là où existent encore des terres vides. Cela demande certes du courage et
de la maturité politique : mais les peuples africains n'en ont-ils pas davantage
que leurs dirigeants?"
Alexandre Adler, Courrier International 02/11/2000
Mensonge, ethnisme et incitation à
la haine raciale
"Avant la guerre civile, déclenchée il y a un an, les "autochtones" -
les Guérés - vivaient en ville, les Ivoiriens venus d'autres régions - les
"allogènes" - dans les villages et les vrais immigrés - pour la plupart originaires
du Burkina Faso - dans les "campements". Cette occupation de l'espace reflétait
une hiérarchie sociale et une organisation du travail : les "tuteurs" en ville
vivaient de la rente que leur procurait le labeur sur leurs terres ancestrales
des autres Ivoiriens et des immigrés burkinabés."
Stephen Smith, LE MONDE | 22.09.03 |